Pourquoi on ronfle ? Pourquoi on dort ?…

Et autres questions sur le sommeil !

🌙 Pourquoi on dort ?

Parce que notre cerveau et notre corps ont absolument besoin de se mettre en mode maintenance. En gros, pendant qu’on dort :

🧠 Le cerveau trie les souvenirs, consolide ce qu’on a appris
🧹 Il nettoie les déchets métaboliques (genre un grand ménage neurologique)
🧬 Le corps répare les cellules, renforce le système immunitaire
⚙️ Les hormones se régulent (croissance, appétit, stress…)

Bref, dormir = mise à jour + réparation + sauvegarde des données.
Si on ne dormait jamais, ça serait littéralement game over pour l’organisme 😅


😴 Pourquoi on ronfle ?

Le ronflement, c’est un bruit de tuyauterie, tout simplement.

Quand on dort, les muscles de la gorge se détendent → les voies respiratoires rétrécissent → l’air passe moins bien → ça vibre → ça fait Rrrrrrr 🐻

Les causes fréquentes :

  • Dormir sur le dos
  • Nez bouché
  • Surpoids
  • Alcool le soir
  • Anatomie de la gorge un peu serrée

Dans certains cas, ça peut cacher une apnée du sommeil, un trouble où la respiration se coupe brièvement (fatigue extrême, risques cardio…), donc à surveiller si c’est super fort ou accompagné de pauses respiratoires.


🧠 Pourquoi on rêve ?

Alors là, on est encore dans le flou artistique scientifique 🖌️
Ce qui semble sûr :

  • Le cerveau rejoue des événements pour mieux les comprendre
  • Il mélange infos anciennes et nouvelles → imagination puissance 1000
  • Ça aide à gérer les émotions et l’anxiété

D’où les rêves chelous avec ton prof de maths qui devient un dragon dans un supermarché.


🌗 Pourquoi certaines nuits on dort mal ?

Le sommeil est un vrai équilibre chimique et comportemental. Ce qui peut perturber :

  • Stress, anxiété
  • Écrans juste avant d’aller au lit (coucou la lumière bleue 👋)
  • Repas trop lourd
  • Horaires irréguliers
  • Caféine (oui… même l’après-midi !)

On n’est pas des machines, et ça se ressent vite.


⏰ Pourquoi on se réveille parfois avant le réveil ?

Ton cerveau a son horloge interne (le rythme circadien).
Si tu as des habitudes régulières, il apprend à anticiper :
→ Il te sort du sommeil profond avant l’heure pour éviter une “claque” au réveil.

Lui, c’est le genre de pote trop ponctuel.



On démonte quelques idées reçues qui traînent sous la couette :


“Je peux rattraper le sommeil le week-end.”

➡️ Pas vraiment.
Ton corps aime la régularité. Faire des grasses matinées après des nuits courtes perturbe ton horloge interne. Tu récupères un peu, mais pas totalement… et tu dérègles ton cycle pour lundi. 😵‍💫


“Le sommeil avant minuit est le meilleur.”

➡️ C’est surtout l’heure à laquelle tu dors selon ton rythme interne qui compte.
Certains sont des couche-tôt (alouettes), d’autres des oiseaux de nuit (hiboux). Le sommeil profond arrive en début de nuit… peu importe si elle commence à 21 h ou 1 h.


“Le ronflement, c’est juste chiant (mais pas grave).”

➡️ Ça peut être grave.
Si c’est fort + pauses respiratoires = apnées du sommeil → fatigue, hypertension, risques cardiaques. À surveiller 👀


“L’alcool aide à dormir.”

➡️ Ça t’endort plus vite… mais détruit la qualité du sommeil.
Moins de sommeil profond + réveils nocturnes + ronflements amplifiés. Pas le meilleur somnifère 🍷🚫


“Les écrans n’influencent pas tant que ça.”

➡️ Ah si.
Lumière bleue → ton cerveau pense que c’est le matin → supprime la mélatonine → tu galères à dormir. 👎
Tu peux activer des filtres, mais l’idéal c’est : pas d’écran 30–60 min avant dodos.


“5 heures par nuit, ça me suffit.”

➡️ Certaines personnes croient bien fonctionner… mais le cerveau manque de récupération.
On sous-estime TOUS notre fatigue.
(À part 1 % de mutants génétiques qui n’ont vraiment pas besoin de plus — jalousie intense 😤)


“Rêver, ça ne sert à rien.”

➡️ Bien au contraire :
Émotions, mémoire, créativité → c’est l’atelier secret du cerveau 🎨🤯


“Le somnambulisme, c’est qu’on fait juste une petite balade.”

➡️ Pas seulement : c’est un réveil incomplet du cerveau profond.
La personne n’est ni réveillée ni endormie. Pas dangereux en soi… sauf s’il y a des escaliers 😅



Voici 5 nouveaux mythes qui circulent, et ce que la science en pense (avec un peu de clin d’œil.


1. Mythe : « Le cerveau est éteint pendant qu’on dort. »

➡️ Faux.
Le cerveau travaille dur pendant ton sommeil : trie les souvenirs, consolide ce que tu as appris, fait du « nettoyage ».
Donc non, dormir n’est pas “zéro activité” — c’est plutôt “on passe en mode entretien”.


2. Mythe : « On peut s’habituer à dormir très peu et ça ne pose pas de problème. »

➡️ Faux.
Beaucoup disent « je peux très bien dormir 5 h et c’est bon », mais les études montrent que pour la majorité des adultes, 7 à 9 h sont optimales.
Se priver régulièrement, c’est accumuler une dette de sommeil (et ton corps proteste silencieusement).


3. Mythe : « On peut “faire le plein de sommeil” à l’avance (ou récupérer facilement). »

➡️ Faux (ou partiellement vrai).
Oui, dormir un peu plus après une période courte de sommeil aide, mais non, cela ne compense pas parfaitement ni définitivement.
Autrement dit : mieux vaut être constant que de “jouer au rattrapage”.


4. Mythe : « Quand on vieillit, on a besoin de beaucoup moins de sommeil. »

➡️ Faux (dans l’idée “beaucoup moins”).
Le besoin de sommeil ne chute pas drastiquement en vieillissant ; ce qui change c’est la qualité du sommeil (plus léger, plus fragmenté).
Donc vieux ≠ “je peux me contenter de 4 h et ça va”.


5. Mythe : « Regarder la télé ou être sur l’écran avant de dormir ça ne gêne pas tant que ça. »

➡️ Faux.
La lumière bleue des écrans interfère avec la production de mélatonine (l’hormone du sommeil), et le cerveau reste “allumé” plus longtemps.
Bref : pour mieux dormir, mieux vaut réduire les écrans avant le lit.



10 autres mythes sur le sommeil + ce que la recherche dit à leur sujet (on démêle le vrai du faux) :


  1. Mythe : « Prendre une longue sieste dans l’après-midi n’a aucun impact. »
    → Faux. Même si une sieste peut aider après une nuit courte, une sieste trop longue ou trop tardive peut perturber le réveil et le sommeil nocturne.
  2. Mythe : « Le corps s’adapte rapidement à un nouveau rythme de sommeil (décalage horaire, shift nocturne). »
    → Faux. Le rythme circadien a besoin de temps pour se recalibrer. Changer radicalement d’heure de coucher ou travailler de nuit perturbe le sommeil.
  3. Mythe : « Dormir avec la lumière allumée ou beaucoup de bruit, ça n’a pas d’importance. »
    → Faux. Environnement lumineux/bruyant diminue la qualité du sommeil, provoque des micro-réveils, réduit la récupération.
  4. Mythe : « Un gros repas juste avant le dodo n’affecte pas le sommeil. »
    → Faux. Manger lourd juste avant le coucher peut retarder l’endormissement, provoquer des reflux, gêner le sommeil profond.
  5. Mythe : « L’exercice tard le soir est forcément mauvais pour dormir. »
    → Partiellement faux. L’exercice régulier aide à mieux dormir, mais un effort intense juste avant dodo peut augmenter la température corporelle et retarder l’endormissement.
  6. Mythe : « Les plantes ou tisanes “magiques” avant de dormir fonctionnent à coup sûr. »
    → Faux. Beaucoup de remèdes “naturels” ont peu de preuves scientifiques solides. Ils peuvent avoir un effet placebo ou léger, mais ne remplacent pas un bon rythme de sommeil.
  7. Mythe : « Si je ne me réveille pas pendant la nuit, je suis réparé(e). »
    → Pas toujours vrai. Même sans réveil apparent, la qualité du sommeil peut être mauvaise (ex : apnées, micro-réveils) et empêcher une vraie récupération.
  8. Mythe : « Regarder TV ou utiliser son téléphone au lit, ça aide à s’endormir. »
    → Faux. Les écrans stimulent, la lumière bleue bloque la mélatonine, l’esprit reste “allumé”. Mieux vaut un rituel calme sans écran.
  9. Mythe : « Le besoin de sommeil diminue beaucoup avec l’âge. »
    → Faux. On ne “besoin beaucoup moins” de sommeil en tant qu’adulte plus âgé : ce qui change c’est la qualité, pas forcément la quantité.
  10. Mythe : « Le ronflement régulier, c’est normal et sans conséquence. »
    → Faux. Le ronflement fréquent et fort peut être signe de Apnée du sommeil obstructive (interruption de la respiration), ce qui a des implications importantes pour la santé.