Écriture-thérapie sans chichi“Écrire, c’est dire ce que t’oses pas penser à voix haute.”


Tu veux que je te dise un truc qui va peut-être te déranger ? T’as la tête pleine à craquer. T’empiles les pensées comme des fringues sales sur une chaise : t’en vois plus le fond. Et tu continues, jour après jour, à faire comme si tout allait bien. Spoiler : non, ça va pas. Et c’est pas une appli de méditation qui va te sauver. Ce qu’il te faut, c’est un putain de stylo. Oui, t’as bien lu. Un stylo. Et un carnet. Ou ton clavier, peu importe. Mais surtout : l’envie d’arrêter de t’auto-baiser le cerveau.


Écrire pour décharger, pas pour impressionner

Écrire, c’est pas faire des phrases jolies. C’est pas jouer au philosophe de comptoir. Écrire, c’est vomir ce que t’oses pas dire à ton mec, ta meuf, ton boss, ta mère. C’est sortir les trucs que tu retiens parce que “ça se dit pas”. Tu veux la vérité ? C’est précisément ces trucs-là qu’il faut écrire.
Tu flippes de te retrouver face à toi-même ? C’est bon signe. Parce que ce que tu poses sur le papier, t’as plus besoin de le porter dans le cœur. Et ça, c’est une putain de libération.


Le papier, ton psy qui juge pas

Écrire, c’est gratuit. C’est dispo H24. Et surtout : ça t’écoute sans lever un sourcil. Tu balances ta colère, ta honte, tes rêves trop grands, tes regrets trop moches. Et à la fin ? Tu respires. T’y vois plus clair. Tu prends du recul. T’as plus de pouvoir sur ta propre vie. Tu redeviens acteur, pas juste spectateur de ta comédie mentale.


Concrètement, comment tu fais ?

Tu te poses 10 minutes. Tu choisis une phrase qui te gratte le cerveau :
“Pourquoi je me sens comme une merde aujourd’hui ?”
“Qu’est-ce que j’ai VRAIMENT envie de foutre de ma vie ?”
“Qu’est-ce que je regrette mais que je fais encore tous les jours ?”
Et t’écris. Sans filtre. Sans ponctuation si t’as pas envie. T’écris comme tu penses. C’est pas un devoir, c’est un exorcisme.
Tu fais ça tous les jours, et tu vas voir : ton esprit devient plus léger qu’un mojito en terrasse.


Tu veux du changement ? Écris-le.

T’attends que la vie t’envoie un signe ? Écris-le, bordel. Tu veux passer à autre chose ? Tu veux comprendre ce qui bloque ? Tu veux recommencer ? Alors commence ici. Maintenant. Avec ce que t’as dans la tête. L’écriture, c’est ton arme. Ton miroir. Ton moteur. Et si tu le fais avec sincérité, même un brouillon peut t’amener à la clarté.


T’as pas besoin d’écrire comme un prix Goncourt. T’as juste besoin de t’écrire à toi. Vrai. Brut. Sans chichi. Parce que putain, t’as le droit d’exister même dans le bordel.
Et peut-être que c’est là que tu vas te retrouver. Enfin.

Guido SAVERIO
Coach, mec qui écrit, mec qui vit.
Si cet article t’a secoué, partagé, ou juste fait dire “ouais, putain, c’est moi ça” — partage-le. Quelqu’un d’autre en a peut-être besoin aussi.
Merci.