đŸŒ± Le potager pour les nuls : et si ton frigo devenait ton dealer de fiertĂ© ?

Tu veux une vie plus saine, plus simple, plus connectĂ©e ? Bien sĂ»r que tu le veux. T’en as marre d’acheter des tomates qui ont le goĂ»t de la dĂ©faite et des concombres qui ont vu plus de kilomĂštres que toi cet Ă©tĂ©. Tu veux du concret, du vrai, du “putain c’est moi qui l’ai fait”. Alors Ă©coute bien : commence un putain de potager. Ouais, toi. MĂȘme si t’as deux mains gauches et un balcon grand comme une boĂźte Ă  gants.


Le fantasme de la main verte, c’est du bullshit.

T’as pas besoin d’ĂȘtre un druide vĂ©gĂ©talien pour faire pousser trois salades. Faut juste arrĂȘter de croire que c’est compliquĂ©. Une jardiniĂšre, un peu de terre, trois graines et un peu d’eau. Boom. Ça pousse. Comme tes soucis, mais en plus vert et plus comestible.

Tu veux du concret ? Imagine : tu te lĂšves un matin, tu ouvres ta fenĂȘtre, tu tends la main et tu rĂ©coltes de quoi faire ta salade. Pas besoin de foutre 15 balles dans un sachet plastique du supermarchĂ© pour un truc flĂ©tri. Tu vois le genre ? Du kiff, de la fiertĂ©, et un peu d’indĂ©pendance alimentaire.


T’as pas le temps ? ArrĂȘte.

T’as scrollĂ© Instagram pendant 48 minutes aujourd’hui. Tu peux foutre trois graines dans un pot. C’est pas une question de temps, c’est une question de prioritĂ©. Et si t’as pas deux minutes pour un geste qui peut nourrir ton corps et ton Ă©go, pose-toi les bonnes questions.


Le potager, c’est pas un loisir, c’est une thĂ©rapie.

Tu stresses ? Tu rumines ? Tu fais de l’anxiĂ©tĂ© de performance ? Parfait. Regarde une graine germer. Ça t’apprend la patience, le lĂącher prise, et le respect des cycles. C’est con, mais c’est puissant. C’est mĂ©ditatif sans avoir besoin de te ruiner en tapis de yoga ou de faire semblant d’aimer le silence.


Le résultat final ? Devenir une machine à fierté.

Chaque lĂ©gume que tu rĂ©coltes, c’est un doigt d’honneur Ă  la sociĂ©tĂ© de consommation. C’est un petit cri de victoire contre l’ultra-dĂ©pendance. C’est ton petit empire vert. Et tu veux savoir le meilleur ? Ça te rend sexy. Ouais. Les gens aiment ceux qui savent nourrir. Ça te donne une aura. Une vibe. Tu passes de “bof” Ă  “waouh”.


CONSEIL DE COACH : Commence petit. Une tomate cerise. Un basilic. Une laitue. N’attends pas d’avoir une maison en Provence. Le paradis commence dans un pot de fleur sur ton rebord de fenĂȘtre. Et si t’échoues ? On s’en fout. T’as appris. T’as osĂ©. Et c’est dĂ©jĂ  99% de mieux que la majoritĂ© des gens.


Alors ouais, “le potager pour les nuls”, c’est pas une punchline de pub bio, c’est une dĂ©claration d’indĂ©pendance. C’est une claque dans la gueule de ta flemme et un bisou sur le front de ton estime.

Guido SAVERIO