Écrire, c’est parler à ceux qu’on ne voit pas
Il y a des choses qu’on n’a pas dites à temps.
Des mots qui sont restés coincés dans la gorge,
des silences qui ont pesé plus que des cris.
Des adresses sans destinataires… ou presque.
Alors j’ai décidé d’écrire.
À mon moi plus jeune, pour le rassurer.
À mes enfants, pour leur transmettre ce que je n’ai pas su formuler plus tôt.
À mes peurs, pour les apprivoiser plutôt que les fuir.
À la société, pour lui dire ce que je vois d’ici, à 65 ans.
À ceux qui sont partis. À ceux qui ne viendront jamais.
Parce qu’écrire, c’est faire lien.
C’est oser la tendresse là où le monde nous apprend à nous durcir.
C’est parler à ceux qu’on ne voit pas, mais qui vivent quelque part en nous.
📬 Quelques lettres à découvrir
- À mon moi de 17 ans : Tu n’as pas besoin de courir aussi vite.
- À mes enfants : Ce que je n’ai jamais su dire simplement.
- À ma peur de l’échec : Tu m’as longtemps protégé. Je te rends ta liberté.
- À la société : Et si vieillir était un acte politique ?
- À la nature : Merci de m’avoir accueilli, même si j’avais tout oublié de toi.
- – À mes enfants, maintenant que vous êtes grands
- – À l’enfant que j’ai été en vous regardant grandir
- – À la paternité que j’ai découverte en marchant à vos côtés