Tomber amoureux, ça n’a pas d’âge — et c’est peut-être l’une des seules choses qui en valent vraiment la peine.

Lettre d’un vieux sage à toi, jeune cœur un peu paumé :

Écoute-moi bien.
Tu peux avoir 17, 25 ou 60 ans. Tu peux sortir d’un chagrin, être en colère contre l’amour ou jurer que plus jamais tu ne te feras avoir.
Mais je vais te dire un truc essentiel :
Tomber amoureux, c’est pas un caprice. C’est une nécessité humaine.

Ouais, je parle bien de ce vertige, cette chaleur, cette panique douce quand t’as juste envie d’être avec l’autre.
Ce truc qui fout le bordel dans ta tête, qui te rend vivant.
Et laisse-moi te dire une chose : ce bordel-là, tu devrais le bénir.

On nous apprend à faire attention, à se protéger, à ne pas trop s’attacher.
Mais la vérité ?
Aimer, c’est prendre le risque d’être transformé. Et tu veux être transformé.
Parce que sans ça, tu stagnes, tu t’éteins à petit feu, même en gardant tout “sous contrôle”.

Et n’oublie pas :
L’amour, ce n’est pas seulement un conte de fées.
C’est un choix, un effort, une vulnérabilité.
C’est se montrer tel qu’on est, sans costume, sans pose Instagram.
Et ça fait peur ? Oui.
Mais c’est aussi ce qui te relie au monde, à toi-même, à la version de toi qui est capable de tendresse, de puissance, de beauté.

Ne crois pas ceux qui disent que l’amour, c’est fini passé un certain âge. C’est faux. C’est juste différent. Plus brut. Plus vrai. Et souvent plus beau.

Alors tombe amoureux. Encore. Même si t’as été blessé.
Même si ça finit mal.
Parce que ce que t’auras ressenti, donné, partagé… ça, personne ne pourra jamais te le voler.

T’as qu’une seule vraie mission ici-bas : vivre à fond. Et aimer, c’est vivre à fond.

— Guido SAVERIO
(vivre avec Guido)