📜 Lettre d’un ancien à un(e) jeune
Mon cher (ma chère),
Il y a quelque chose que j’aurais aimé qu’on me dise plus tôt.
C’est ceci :
Si tu vis avec honnêteté, si tu suis ton propre chemin, si tu parles avec vérité… alors sois prêt(e) à être mal compris(e). À déranger. À déplaire parfois.
Et ce n’est pas grave.
On t’a peut-être appris à te faire aimer. À t’adapter. À arrondir les angles.
Mais parfois, être fidèle à soi-même, c’est marcher à contre-courant.
Et crois-moi : ce n’est pas un défaut. C’est un signe de courage.
Tu ne peux pas plaire à tout le monde sans t’oublier toi-même.
Tu ne peux pas toujours être compris(e), car ceux qui t’écoutent ont leurs filtres, leurs blessures, leurs peurs.
Il y aura des gens qui se moqueront de ton silence.
D’autres qui critiqueront ton feu.
Certains te rejetteront simplement parce que tu oses être différent(e), libre, entier(ère).
Mais ce n’est pas à eux de décider qui tu dois être.
Tu n’es pas ici pour être parfait(e).
Tu es ici pour être vrai(e).
Pour vivre ta vie, pas celle que les autres auraient préféré pour toi.
Et parfois, ça veut dire marcher seul(e).
Mais ne t’inquiète pas : la solitude est le lieu où l’on devient solide.
Alors sois prêt(e).
À être mal compris(e).
À déranger.
À déplaire.
Mais surtout, à être profondément, librement, toi.
Avec respect et tendresse,
Un ancien qui s’est enfin permis d’être lui-même.
- Guido SAVERIO
- vivre avec guido