Parfois, c’est bien d’avoir un malentendu avec les gens : ça aide à révéler la haine cachée derrière les visages souriants.

Lettre d’un sage à un jeune
Par Guido SAVERIO

Mon cher jeune ami, ma chère jeune amie,

Dans la vie, tu verras : les malentendus ne sont pas toujours des malheurs. Bien souvent, ils sont des révélateurs. Ils brisent les masques, font tomber les sourires forcés, et dévoilent ce que certains cachaient soigneusement derrière des gestes polis.

Ce n’est pas agréable, je te l’accorde. Mais c’est nécessaire.

Tu crois connaître quelqu’un, puis un jour, une simple parole de travers fait tout basculer. Et soudain, tu découvres qu’en face, ce n’était pas de l’amour, mais de l’envie. Pas de l’amitié, mais un calcul. Pas du soutien, mais un décor de théâtre.

Ne crains pas ces moments-là. Ils sont des cadeaux mal emballés : douloureux à première vue, mais libérateurs sur le long terme.

Et tu sais quoi ? Tout comme on peut faire d’un malentendu une révélation, on peut aussi faire d’une corvée un plaisir. Le secret, c’est l’état d’esprit. Mets de la musique pour faire le ménage. Fais une pause gourmande pendant tes révisions. Transforme l’obligation en jeu. C’est comme ça qu’on rend la vie plus douce, même dans l’effort.

Alors avance, les yeux ouverts, le cœur solide, et le sourire vrai. Même si ça veut dire perdre quelques visages en chemin.

Vivre avec Guido
— Guido SAVERIO