Lettre d’un ancien à un(e) jeune : sur le bonheur simple
Mon cher (ou ma chère),
Je te vois courir, désirer, comparer.
Tu regardes autour de toi et tu te dis : « Il me manque quelque chose pour être heureux(se). »
Je le sais… J’ai pensé la même chose. Pendant des années.
Je voulais plus : plus d’argent, plus d’amour, plus de reconnaissance.
Et à chaque fois que j’atteignais ce « plus », un nouveau vide apparaissait.
J’ai mis longtemps à comprendre que le bonheur n’est pas dans ce qu’on obtient, mais dans ce qu’on arrive à apprécier.
Tu vois, il y a une forme de paix qui naît quand tu cesses de croire que le bonheur est toujours « après ».
Après la réussite. Après l’amour parfait. Après le corps idéal.
Non… Le bonheur, c’est maintenant — si tu sais regarder autrement.
Apprécier, ce n’est pas se contenter.
C’est honorer ce que tu as déjà :
un toit, un ami sincère, ton souffle, ta liberté de choisir.
C’est goûter à la douceur d’un moment simple sans le juger trop petit.
Tu peux passer ta vie à attendre la grande vague…
ou apprendre à aimer les petites brises.
Je ne te dis pas d’abandonner tes rêves.
Mais apprends à ne pas lier ton bonheur à leur réalisation.
Car le jour où tu sauras dire : « Je suis bien, même sans tout avoir »…
tu seras libre.
Et cette liberté-là, c’est la forme la plus pure du bonheur.
Avec tendresse,
Un ancien qui a longtemps cherché ailleurs ce qu’il avait déjà.
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