Lettre d’un ancien à une âme déçue
Mon garçon / ma fille,
Je vois que tu as mal.
Je vois que certaines personnes t’ont tourné le dos… au moment précis où tu pensais pouvoir compter sur elles.
Tu te demandes : “Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?”
Je te réponds d’emblée : tu n’as rien fait de mal. Ce qui t’arrive, c’est une leçon amère, mais précieuse. Une leçon de vie que chacun doit apprendre un jour.
Tu es en train de découvrir une vérité qu’on n’enseigne pas à l’école :
Les gens ne viennent pas toujours vers toi pour qui tu es… mais pour ce que tu leur apportes.
Tant que tu donnes, tu brilles.
Tant que tu aides, tu es entouré.
Tant que tu divertis, soutiens, ou portes les autres… tu es “indispensable”.
Mais le jour où tu tombes, où tu n’as plus rien à offrir — ni solution, ni attention, ni énergie — alors tu deviens invisible.
Ça fait mal, je le sais.
Mais écoute-moi bien :
Ce n’est pas de l’amitié qu’ils voulaient. C’était de l’utilité.
Et toi, tu leur as donné bien plus que ce qu’ils méritaient.
Alors non, ne te blâme pas. Ne t’endurcis pas non plus.
Ne ferme pas ton cœur à cause de quelques ingrats.
Mais ouvre les yeux. Sois plus sélectif.
Laisse le tri se faire. La solitude temporaire vaut mieux que la compagnie des faux.
Tu verras…
Un jour viendra où quelqu’un restera, même quand tu n’auras rien à offrir.
Quelqu’un qui t’aimera sans te mesurer à ce que tu donnes.
Et là, tu connaîtras l’amitié vraie. L’amour vrai.
Celui qui ne s’éloigne pas quand tu ne sers “à rien”.
En attendant, relève-toi.
Sois fier de ce que tu es, même sans eux.
Et n’oublie jamais ceci : ta valeur ne dépend pas de ton utilité.
Avec tout le respect et l’affection d’un homme qui est déjà passé par là,
– Un ancien qui te comprend
Lettre d’une femme d’expérience à une jeune fille au cœur blessé
Ma chère,
Je vois cette tristesse dans ton regard.
Cette blessure qu’on ne dit pas trop fort, mais qui serre le cœur.
Tu te rends compte que certains s’éloignent de toi…
Pas parce que tu as changé. Mais parce que tu ne leur sers plus à rien.
C’est une vérité cruelle que tu viens de découvrir :
Ce n’était pas de l’amitié qu’ils voulaient. C’était de l’utilité.
Ils aimaient ta lumière quand elle les réchauffait.
Ta présence quand elle les servait.
Tes épaules quand ils avaient besoin d’un soutien.
Mais le jour où tu t’es un peu éteinte, où tu as eu besoin à ton tour… il n’y avait plus personne.
Je sais à quel point ça fait mal.
On se sent utilisée, jetée, oubliée.
Mais écoute bien ce que je vais te dire, car c’est important :
Ta valeur ne dépend pas de ce que tu donnes aux autres.
Tu n’es pas une machine à résoudre les problèmes des autres.
Tu es une personne. Tu as le droit de tomber, de te replier, de ne pas être disponible.
Ces départs que tu vis ne sont pas des pertes.
Ce sont des révélations.
Ils n’étaient pas faits pour rester, simplement pour passer. Et te montrer, par leur absence, ce que la présence vraie doit être.
Un jour, tu croiseras des cœurs sincères.
Des gens qui t’aimeront pour ce que tu es, pas pour ce que tu fais.
Des personnes qui resteront même quand tu n’auras rien à offrir.
Et tu sauras les reconnaître, crois-moi.
En attendant, sèche tes larmes. Redresse la tête.
Tu vaux mieux que ces amitiés à usage temporaire.
Et si tu dois marcher seule un moment, fais-le avec fierté.
La solitude choisie est plus digne que la compagnie de ceux qui ne t’aimaient qu’à moitié.
Avec tendresse, force et toute mon affection de femme à femme,
– Une femme qui est passée par là avant toi
- Guido SAVERIO
- vivre avec guido