Lettre d’un sage à un jeune
Écoute-moi bien.
Tu vas croiser beaucoup de gens dans ta vie. Des gens qui se plaignent. Qui pleurent. Qui disent qu’ils veulent changer. Qui disent qu’ils en ont marre. Et pourtant…
Quand tu leur proposes une vraie solution, ils se crispent.
Ils trouvent une excuse.
Ils te disent : « Oui mais tu comprends pas, c’est pas si simple… »
La vérité ?
Ils ne veulent pas changer.
Ils veulent qu’on les écoute, qu’on les plaigne, qu’on leur dise que c’est dur. Ils veulent se sentir validés dans leur douleur.
Et je ne dis pas ça pour minimiser la souffrance. Pas du tout.
La souffrance est réelle. Elle fait mal. Elle peut t’écraser.
Mais à un moment donné, il faut choisir :
Tu veux une solution, ou tu veux continuer à tourner en rond dans ton malheur comme un hamster dans sa roue ?
Parce qu’on ne peut pas avoir les deux.
Tu ne peux pas dire que tu veux t’en sortir, et rejeter chaque main tendue parce qu’elle ne te dit pas ce que tu veux entendre.
La solution, elle est souvent inconfortable. Elle ne fait pas du bien sur le coup.
Elle te demande de bouger, de regarder en face ce que tu fuis depuis trop longtemps.
Mais elle te libère.
Alors, mon conseil ?
Sois honnête avec toi-même. Brutalement honnête.
Est-ce que tu veux vraiment aller mieux ? Ou est-ce que tu veux juste qu’on t’aime dans ton malheur ?
Tu as le droit de souffrir. Tu as le droit d’être au fond du trou.
Mais ne reste pas là parce que ça te donne une identité, une excuse ou de l’attention.
Relève-toi. Bouge. Prends une décision.
Et si tu ne veux pas de solution, alors arrête de faire semblant d’en chercher une.
Avec toute mon expérience, et tout mon respect,
Guido SAVERIO
Vivre avec Guido
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🧠 Et surtout, choisis : solution ou souffrance. Pas les deux.