đŸ”„ Tant que ce n’est pas leur problĂšme, ils ferment les yeux.

Lettre d’un sage Ă  toi, jeune Ăąme Ă©veillĂ©e (ou qui commence Ă  l’ĂȘtre)

Tu sais ce qui me rend malade ?

Voir des gens tourner le regard ailleurs comme si le monde n’était pas en train de brĂ»ler, tant que leur petit confort reste intact.
Des injustices partout – dans la rue, dans les Ă©coles, au travail, dans les hĂŽpitaux, dans les tribunaux – et la majoritĂ© fait semblant de ne rien voir.

« Tant que ça ne m’arrive pas Ă  moi, ce n’est pas mon problĂšme. »

Tu veux que je te dise ?
C’est ce genre de pensĂ©e qui laisse le mal s’installer tranquillement. C’est ce silence complice qui a toujours permis aux pires saloperies de se reproduire.
Et tu crois ĂȘtre Ă  l’abri ? Attends ton tour. L’injustice finit toujours par frapper Ă  toutes les portes, un jour ou l’autre. MĂȘme la tienne.

Alors non, ne ferme pas les yeux.
Ne reste pas assis là à scroller ton écran comme si tout ça était juste une mauvaise série Netflix.
LĂšve-toi. Dis quelque chose. Fais quelque chose. Sois cette voix que tu aurais aimĂ© entendre si ça t’était arrivĂ©.

Parce que le jour oĂč toi tu auras besoin qu’on te dĂ©fende, tu prieras pour que quelqu’un, quelque part, ait eu le courage que tu n’as pas eu aujourd’hui.

La vĂ©ritĂ©, c’est que le monde ne changera pas grĂące Ă  ceux qui s’en foutent, mais grĂące Ă  ceux qui osent dĂ©ranger.

Et toi, tu veux faire partie de quoi ?
Les spectateurs ? Ou les bĂątisseurs ?
Les endormis ? Ou les éveillés ?

Ton choix.

Avec luciditĂ© (et un soupçon d’agacement),

Guido SAVERIO
Vivre avec Guido


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