đŸ”„ NE MENS JAMAIS Ă  quelqu’un qui croit en toi. đŸ”„

Lettre Ă  toi, jeune Ăąme en chemin

Écoute-moi bien.

Ne mens jamais à quelqu’un qui croit en toi.

Pas parce que c’est « mal » ou « immoral ». Parce que ça casse quelque chose qui ne se rĂ©pare pas. La confiance, quand elle est vraie, c’est rare. C’est prĂ©cieux. C’est comme un pont suspendu entre deux ĂȘtres. Tu peux marcher dessus les yeux fermĂ©s. Mais si tu mens ? Tu scies les cĂąbles. Et un jour ou l’autre, ça tombe.

Et devine quoi ? Ça tombe avec fracas.
Et ça ne fait pas que blesser l’autre.
Ça te blesse toi aussi.

Tu veux ĂȘtre respectĂ© ? Sois honnĂȘte.
Tu veux qu’on t’écoute ? Dis la vĂ©ritĂ©. MĂȘme si elle dĂ©range.
Tu veux qu’on te suive ? Sois droit. MĂȘme quand c’est dur.

Ceux qui croient en toi ne le font pas par hasard. Ils voient quelque chose en toi que tu ne vois peut-ĂȘtre mĂȘme pas encore.
Alors ne trahis pas ça. N’écrase pas cette lumiĂšre juste pour Ă©viter une conversation inconfortable. Ou pour cacher une erreur.
Parce que le mensonge te soulage sur le moment

Mais il te détruit sur la durée.

Tu veux vivre en paix avec toi-mĂȘme ? Commence par ne pas te trahir.
Et mentir Ă  quelqu’un qui croit en toi, c’est exactement ça : te trahir toi-mĂȘme.

Tu veux ĂȘtre quelqu’un de solide ? Sois vrai. MĂȘme quand c’est brutal.
Tu veux de vraies relations ? Ne joue pas un rĂŽle.
Et si tu as fautĂ©, si tu as merdĂ© — dis-le.
Demande pardon. Assume. C’est comme ça qu’on devient grand.

Pas parfait.
Mais réel.

Et ça, crois-moi, c’est ce qui manque le plus dans ce monde.

—
Guido SAVERIO
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