Lettre d’un sage à une âme jeune
Parfois, tu n’as rien fait de mal.
Tu t’es juste retrouvé face à quelqu’un qui ne savait pas aimer correctement.
Et ça fait mal, je le sais.
Parce que tu t’es donné, sincèrement. Parce que tu croyais qu’en aimant fort, ça suffirait. Parce que tu t’es dit que si tu faisais un peu plus, un peu mieux, alors l’autre finirait par voir, par comprendre, par aimer comme toi.
Mais tu n’as pas échoué.
Tu as juste aimé quelqu’un qui ne savait pas recevoir. Quelqu’un qui portait peut-être des blessures invisibles, des peurs, ou tout simplement une incapacité à aimer sainement. Et ce n’est pas de ta faute.
Tu n’as pas été trop.
Tu n’as pas été naïf ou naïve.
Tu as été vrai. Et ça, c’est une rareté dans ce monde qui a peur de ressentir trop profondément.
Alors promets-moi quelque chose :
Ne ferme pas ton cœur. Ne deviens pas dur. Ne laisse pas cette expérience te faire croire que l’amour est une faiblesse.
L’amour n’est jamais une erreur. Ce qui fait mal, ce n’est pas d’aimer — c’est de le faire face à quelqu’un qui ne sait pas aimer en retour.
Un jour, tu croiseras une personne capable d’aimer comme toi.
Sans jeux. Sans doutes. Sans blessures qui débordent sur l’autre. Et là, tu comprendras pourquoi ça n’a pas fonctionné avant.
D’ici là, guéris à ton rythme. Ne te blâme pas. Tu n’as pas échoué : tu as juste aimé quelqu’un qui n’était pas prêt.
Avec respect et tendresse,
Guido SAVERIO
vivre avec guido
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