« Paraître sans être n’est que perte. »


Lettre d’un sage à un(e) jeune d’aujourd’hui

Mon cher, ma chère,

Tu vis à une époque où l’image est partout. Où les sourires filtrés sur les réseaux sociaux comptent plus que les vraies larmes qu’on verse en silence. Où l’apparence prend parfois le pas sur l’essence.

Mais laisse-moi te dire quelque chose, avec la voix de mes années :

Paraître sans être n’est que perte.

Perte de temps.
Perte d’énergie.
Perte de soi.

À vouloir constamment paraître fort, heureux, parfait, tu oublies parfois d’être vrai. Tu oublies de vivre vraiment, de ressentir pleinement, d’échouer humainement, et de grandir sincèrement.

Être, c’est peut-être moins spectaculaire…
Mais c’est plus profond, plus solide, plus durable.
Être, c’est ne pas avoir peur d’être vulnérable.
C’est assumer ses failles sans les maquiller.
C’est construire son âme au lieu de décorer sa façade.

Alors je t’en prie : ne te perds pas dans le regard des autres.
Ne laisse pas le masque devenir ton visage.
Sois qui tu es, même si c’est bancal, même si ça tremble.
Parce que la vérité, même imparfaite, a plus de valeur que tous les mensonges bien présentés.

Et souviens-toi : ceux qui t’aiment vraiment ne te demanderont jamais de paraître. Ils te demanderont juste d’être… là, toi-même.

Avec tendresse,
Avec lucidité,
Avec foi en toi,

Guido SAVERIO
vivre avec guido