Lettre d’un ancien à toi, jeune âme qui grandis
Mon cher (ou ma chère),
Il y a une chose que j’aurais aimé mieux comprendre quand j’étais jeune :
La lecture n’est pas juste un passe-temps, c’est une clef.
Un enfant qui lit, c’est un enfant qui apprend à penser.
Pas seulement à répéter, à obéir, à suivre.
Mais à penser par lui-même, à remettre en question, à rêver plus grand que ce qu’on lui montre.
Quand tu lis, tu ouvres des fenĂŞtres dans ta tĂŞte.
Tu rencontres des mondes, des idées, des gens que tu n’aurais jamais croisés autrement.
Tu vis mille vies sans quitter ta chaise.
Tu deviens plus libre, sans qu’on puisse t’enchaîner.
Un enfant qui lit, ce n’est pas seulement un bon élève.
C’est un futur adulte qui ne se laissera pas manipuler facilement.
Qui saura faire la différence entre l’émotion et la vérité.
Qui posera des questions quand d’autres se contenteront de suivre.
Les livres m’ont souvent sauvé.
Quand la vie était trop lourde, je m’y suis caché.
Quand je ne comprenais pas le monde, je l’ai exploré à travers eux.
Et parfois, quand je me sentais seul, j’y ai trouvé des voix qui me parlaient comme personne ne le faisait autour de moi.
Alors si tu veux un vrai pouvoir, choisis ce super-pouvoir discret : lis.
Lis de tout. Lis souvent. Lis même quand c’est difficile.
Parce qu’un jour, ce que tu auras lu deviendra ce que tu es.
Et ce que tu es… personne ne pourra jamais te l’enlever.
Avec respect et tendresse,
Un ancien qui sait ce que les livres peuvent réparer.
- Guido SAVERIO
- vivre avec guido