Lettre à toi, jeune âme, à propos de l’argent

Mon cher (ou ma chère),

Laisse-moi te parler d’un sujet qui obsède bien des cœurs : l’argent.

Je n’ai rien contre lui. Il peut rendre la vie plus douce, alléger les charges, offrir du confort, ouvrir quelques portes.

Mais retiens ceci : l’argent est un serviteur utile, mais un maître cruel.

Lorsque tu le tiens dans ta main, il t’aide.
Mais lorsque tu le laisses entrer dans ton cœur, il t’enchaîne.
Je l’ai vu transformer des gens simples en machines insatisfaites.
Je l’ai vu briser des amitiés, corrompre des âmes, et étouffer des rêves.

L’argent peut acheter un lit, mais pas le sommeil.
Une maison, mais pas un foyer.
Des loisirs, mais pas la paix intérieure.
Il peut t’entourer de luxe, mais pas de sens.

Ce que je veux te dire, c’est ceci :
Utilise l’argent, mais ne le laisse jamais t’utiliser.
Sois malin, mais reste droit.
Sois ambitieux, mais pas aveugle.
Fais-le fructifier, mais ne perds jamais ton âme pour quelques chiffres sur un écran.

Ce qui compte vraiment, tu ne le verras pas sur ton compte en banque.
Ce sont tes valeurs, ta parole, ta liberté, ta paix, ton intégrité.
Et tout cela n’a pas de prix.

N’oublie jamais : la pauvreté d’un homme ne vient pas toujours de son porte-monnaie, mais parfois de son cœur trop vide, ou trop plein de convoitise.

Alors sois riche. Oui, mais riche d’intelligence, de dignité, et de conscience.

Et rappelle-toi que l’homme le plus riche est celui qui peut regarder dans le miroir sans baisser les yeux.

Avec affection et expérience,

Un ancien qui a vu bien des fortunes… mais encore plus de pertes de soi.

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