Conseil d’un ancien à un(e) jeune :Respecte tous les êtres vivants.

Lettre d’un ancien à un(e) jeune :

Mon/ma cher(e) ami(e),

Je t’écris ces mots avec la lenteur d’un homme qui a vu passer les saisons de la vie, les belles comme les dures. Si je n’ai pas réponse à tout, j’ai au moins appris à écouter la voix du monde — pas celle qui crie dans le vacarme des foules, mais celle qui murmure dans le silence des arbres, dans le regard des animaux, dans le souffle du vent.

Je veux te dire une chose simple, mais que beaucoup oublient :

Respecte tous les êtres vivants.

Les humains, les animaux, les plantes, la terre, même les pierres ont leur rôle. Rien n’est là par hasard. Nous faisons tous partie d’un grand tissage invisible, un réseau d’équilibre et de lien. Ce que tu fais aux autres — que ce soit une parole dure, un geste violent ou un acte d’indifférence — tu le fais aussi, sans t’en rendre compte, à toi-même.

Tu vois, la haine qu’on lance finit toujours par revenir. Et l’amour qu’on donne, même dans le secret, fleurit quelque part. La nature, les animaux, les gens… tout réagit à l’énergie qu’on émet. Tu n’es pas séparé du monde. Tu es un fil parmi d’autres, et si un fil casse, c’est tout le tissu qui s’affaiblit.

Prends soin de ce qui t’entoure. Ramasse une feuille au sol avec autant de douceur que si tu soignais une plaie. Parle avec les gens avec cette conscience que chacun porte une douleur invisible. Regarde un animal comme un frère silencieux. Et marche sur cette terre comme on marche dans un lieu sacré.

Ce respect-là, ce n’est pas une morale à apprendre. C’est une manière d’exister. Plus tu respecteras la vie, plus elle te respectera en retour.

Alors va, et sois un jardinier du vivant. Sème la paix, même dans les endroits arides. Tu ne peux pas tout changer, c’est vrai. Mais tu peux choisir de ne pas nuire. Et crois-moi, c’est déjà beaucoup.

Avec tendresse et espoir,

Un ancien qui t’écoute, même en silence.

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