lettre d’un sage de 65 ans à un jeune ou une jeune en plein divorce, pleine de compassion, d’expérience et de conseils apaisants :


Mon cher enfant,

Je sais que tu traverses aujourd’hui une des épreuves les plus difficiles de la vie : la fin d’un amour, la rupture d’un lien qui te semblait solide. Un divorce, c’est un tremblement de terre intérieur, un déchirement, une perte qui fait mal et laisse des cicatrices.

Je ne te dirai pas que la douleur va disparaître du jour au lendemain. Elle fait partie du processus, et c’est normal d’avoir le cœur lourd, les nuits sans sommeil, les doutes et les questions qui tourbillonnent sans fin. Mais je veux que tu saches que cette douleur ne te définit pas. Ce que tu es, ce n’est pas cet échec, mais la personne qui va renaître, plus forte, plus claire, plus libre.

Dans ces moments, rappelle-toi ces quelques vérités que la vie m’a enseignées :

  • Il est permis de pleurer, de se sentir perdu, d’avoir peur. La vulnérabilité est une force, pas une faiblesse. Elle te montre que tu es humain.
  • Tu n’es pas seul(e). Même si tout semble t’éloigner des autres, il y a toujours quelqu’un prêt à tendre la main, à écouter sans juger. N’hésite pas à chercher cette aide.
  • Ce n’est pas ta faute. Les relations sont faites à deux, et quand elles cassent, ce n’est jamais le fait d’une seule personne. Sois doux(ce) avec toi-même.
  • Le temps est un allié précieux. Il pansera tes blessures petit à petit, il apaisera les tempêtes qui grondent en toi. Donne-toi ce temps, sans te presser.
  • Profite de cette pause pour te retrouver. Redécouvre qui tu es au-delà du couple, de l’image que tu croyais avoir. Retrouve tes rêves, tes envies, ta voix.
  • Un nouveau chapitre s’ouvre. Ce n’est pas la fin de ton histoire, mais un virage, parfois inconfortable, mais nécessaire. L’avenir est encore à écrire, avec toute la richesse de ce que tu as vécu.

Je t’envoie toute ma tendresse et ma confiance en ta capacité à traverser cette épreuve. Sois patient(e) avec toi-même, prends soin de toi, et souviens-toi que la lumière finit toujours par revenir.

Avec tout mon respect et mon affection,

Un sage qui a connu ses propres tempêtes

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