🖤 « Pour ne plus être déçu, j’ai appris à ne rien attendre de personne. La solitude fait moins mal que la trahison. »

Lettre d’un ancien à toi, qui apprends encore à encaisser la vie

« Pour ne plus être déçu, j’ai appris à ne rien attendre de personne. La solitude est moins cruelle que la trahison. »

Je vais te dire une chose, que tu apprendras peut-être trop tard… ou peut-être juste à temps.

Pendant longtemps, j’ai mis mes espoirs entre les mains des autres. J’ai cru aux promesses lancées trop vite, aux belles paroles enrobées de rien. J’ai cru que les gens allaient faire ce qu’ils disaient. Qu’ils allaient m’aimer comme je les aimais. Être là quand j’en aurais besoin, comme j’ai été là pour eux.

Mais j’ai appris.

J’ai appris que beaucoup ne viennent que quand ça les arrange. Que certains t’embrassent le matin pour mieux t’oublier l’après-midi. Que les déceptions ne viennent pas toujours de loin — parfois, elles dorment à côté de toi, elles t’appellent « ami », « frère », ou « amour ».

Alors, à force de tomber, j’ai changé ma façon de marcher.

Aujourd’hui, je n’attends plus rien de personne. Non pas par haine, non par orgueil. Juste pour protéger mon cœur. Je n’attends plus qu’on me comprenne, qu’on me sauve, qu’on me donne ce que je suis capable de me donner moi-même.

Et tu sais quoi ? C’est plus paisible ainsi.

Ce n’est pas de la froideur. C’est de la lucidité. La solitude, elle a un goût amer au début, mais elle ne ment pas. Elle ne trahit pas. Elle ne promet rien qu’elle ne tienne pas.

Alors, toi qui lis cette lettre : aime, oui. Donne, oui. Mais ne perds jamais ton équilibre en te penchant trop vers les autres. Apprends à être bien seul, pour ne pas rester mal accompagné. Et surtout, ne te blâme pas d’avoir cru — c’est le monde qui parfois ne mérite pas tant de confiance.

Mais toi… garde ton cœur intact. Juste un peu plus prudent.

Avec respect et vérité,
Guido SAVERIO
Vivre avec Guido