Lettre d’un sage à toi, jeune âme éveillée (ou qui commence à l’être)
Tu sais ce qui me rend malade ?
Voir des gens tourner le regard ailleurs comme si le monde n’était pas en train de brûler, tant que leur petit confort reste intact.
Des injustices partout – dans la rue, dans les écoles, au travail, dans les hôpitaux, dans les tribunaux – et la majorité fait semblant de ne rien voir.
« Tant que ça ne m’arrive pas Ă moi, ce n’est pas mon problème. »
Tu veux que je te dise ?
C’est ce genre de pensée qui laisse le mal s’installer tranquillement. C’est ce silence complice qui a toujours permis aux pires saloperies de se reproduire.
Et tu crois être à l’abri ? Attends ton tour. L’injustice finit toujours par frapper à toutes les portes, un jour ou l’autre. Même la tienne.
Alors non, ne ferme pas les yeux.
Ne reste pas assis là à scroller ton écran comme si tout ça était juste une mauvaise série Netflix.
Lève-toi. Dis quelque chose. Fais quelque chose. Sois cette voix que tu aurais aimé entendre si ça t’était arrivé.
Parce que le jour où toi tu auras besoin qu’on te défende, tu prieras pour que quelqu’un, quelque part, ait eu le courage que tu n’as pas eu aujourd’hui.
La vérité, c’est que le monde ne changera pas grâce à ceux qui s’en foutent, mais grâce à ceux qui osent déranger.
Et toi, tu veux faire partie de quoi ?
Les spectateurs ? Ou les bâtisseurs ?
Les endormis ? Ou les éveillés ?
Ton choix.
Avec lucidité (et un soupçon d’agacement),
Guido SAVERIO
Vivre avec Guido
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