Lettre Ă toi, jeune Ăąme en chemin
Ăcoute-moi bien.
Ne mens jamais Ă quelquâun qui croit en toi.
Pas parce que câest « mal » ou « immoral ». Parce que ça casse quelque chose qui ne se rĂ©pare pas. La confiance, quand elle est vraie, câest rare. Câest prĂ©cieux. Câest comme un pont suspendu entre deux ĂȘtres. Tu peux marcher dessus les yeux fermĂ©s. Mais si tu mens ? Tu scies les cĂąbles. Et un jour ou lâautre, ça tombe.
Et devine quoi ? Ăa tombe avec fracas.
Et ça ne fait pas que blesser lâautre.
Ăa te blesse toi aussi.
Tu veux ĂȘtre respectĂ© ? Sois honnĂȘte.
Tu veux quâon tâĂ©coute ? Dis la vĂ©ritĂ©. MĂȘme si elle dĂ©range.
Tu veux quâon te suive ? Sois droit. MĂȘme quand câest dur.
Ceux qui croient en toi ne le font pas par hasard. Ils voient quelque chose en toi que tu ne vois peut-ĂȘtre mĂȘme pas encore.
Alors ne trahis pas ça. NâĂ©crase pas cette lumiĂšre juste pour Ă©viter une conversation inconfortable. Ou pour cacher une erreur.
Parce que le mensonge te soulage sur le momentâŠ
Mais il te détruit sur la durée.
Tu veux vivre en paix avec toi-mĂȘme ? Commence par ne pas te trahir.
Et mentir Ă quelquâun qui croit en toi, câest exactement ça : te trahir toi-mĂȘme.
Tu veux ĂȘtre quelquâun de solide ? Sois vrai. MĂȘme quand câest brutal.
Tu veux de vraies relations ? Ne joue pas un rĂŽle.
Et si tu as fautĂ©, si tu as merdĂ© â dis-le.
Demande pardon. Assume. Câest comme ça quâon devient grand.
Pas parfait.
Mais réel.
Et ça, crois-moi, câest ce qui manque le plus dans ce monde.
â
Guido SAVERIO
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Fais tourner le vrai. On en a tous besoin.
